Mots laids
11/03/2001

Avec son grand sourire et aussi son air niais
Elle avait provoqué, chez moi, de grands maux laids,
Ce qui ne m’aidait pas à remonter la pente
Glissant vers mes penchants, j’habitai dans l’attente
De lui offrir mon cœur, mon cœur, tout grand ouvert
Mais elle comprenait rien ou alors son contraire
« Quelle drôle de maladie vous fait le cœur tout vert ? »
« Et vos discours abscons, n’ont pas l’heur de me plaire »
« Et vos maudits maux dits ne sont que des mots dits »
« Je n’aime pas les verbeux, pour tout dire, ils m’ennuient »
« Les seuls mots qui pourraient ret’nir mon intérêt »
« Sont ceux qui louent mes formes et mon physique parfait »
Je lui répondis donc « S’il faut louer, je louerai »
« Mais dites-moi à quel prix, dites-moi, s’il vous plaît »
Elle s’est mise en colère et puis elle m’a giflé
Il faut dire que celle-là, je l’avais méritée
Si toutes les jolies filles sont pas toutes des connes
Celle là avait les deux et en proportions fort bonnes
Nous sommes partis fâchés, j’étais plus amoureux
Elle était si jolie, ça vaut peut-être mieux.

Le bon bonze au caramel mou
[En savoir plus sur l'auteur]