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glou glou

Arielle
20/09/2000

Elle s'appelait Arielle, et nous vivions à deux
Ce n'était pas Dombasle, et pour moi c'est tant mieux
Nous vivions sous les toits dans un petit grenier
Au milieu des poussières et puis des araignées
A peine étais-je rentré le soir à la maison
Qu'elle se jetait sur moi, déjà en pamoison
M'entrainait dans un coin sans même me désaper
Enfin juste ce qu'il faut, pour pouvoir s'amuser
Elle me jetait tout droit dans un puit de luxure
Faisant l'amour partout et même dans la sciure
A force de copuler ainsi partout par terre
Je rammassais, moutons, acariens et poussières
A la fin je semblais vêtu de serpillères
Vraiment pas présentable, de taches j'étais couvert
Elle se chargeait alors de laver mes vêtements
Et de les savonner consciencieusement
les rinçait, essorait, puis mettait à sécher
Et dès le lendemain, elle me les repassait
Une femme attentive, c'est vraiment merveilleux
La lascive Arielle, pour être propre, y a pas mieux

Le bon bonze au caramel mou
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